Suite à la participation de 2 élèves au hackaton, le choix contre le sexting est apparu un sujet primordial pour les élèves. Ils sont concernés et veulent en parler, le dénoncer.
L’idée est de faire déculpabiliser les jeunes qui se retrouvent dans cette situation en pointant le fait qu’une image peut être détournée de son usage, mal utilisée. Que la violence n’est pas l’image mais ce que font les autres de cette image. Faire comprendre qu’ils deviennent victimes de l’usage abusif de leur corps et que ceux qui participent à répandre ou regarder ces vidéos, ces photos participent au harcèlement et à cette violence. Que chacun peut être victime car la maîtrise de la photo échappe à celle/celui à qui elle appartient.
1.Ce que l’on croît : La première image est intime, appelle au fantasme. On y voit une poitrine féminine dévoilée.
2. Ce que l’on voit : La seconde image montre que cette poitrine est une mise en scène du pli du genou et le « fantasme » s’évapore et dévoile le premier piège
3. La réalité : la dernière image avoue tout et déconstruit les idées préconçues, il ne s’agit ni d’une fille, ni d’une poitrine, en réalité c’est le pli du genou d’un garçon.
Le lecteur de l’image se sent idiot ou abusé lui-même…
Le harcèlement sous forme de sexting est répandu, notre réflexion est de dire que les adolescents sont les seuls propriétaires de leur corps.
Notre slogan : Non au harcèlement : Mon corps est à moi, pas à toi, alors lâche moi !
L'affiche ci-dessus a été réalisée par les élèves et envoyée pour candidater au concours Non au harcèlement.